70.72. Le
superflu et l'inutile.
Mais, le monde serait bien ennuyeux
sans le superflu et l'inutile. Je crois que c'est Pascal qui a dit : tous les problèmes
du monde viennent du fait que l'homme n'est pas capable de rester tranquillement assis
dans sa chambre. Alors, pour ceux qui tiennent absolument à s'agiter et à se procurer
toute une panoplie d'objets inutiles, il y aura, bien sur, une économie libérale qui se
rapprocherait, dans son esprit, d'un " jeu" (ce qui est, pour ceux qui font des
affaires, déjà le cas). Cette économie sera, bien évidemment, soumise aux diktats de
la nouvelle démocratie redéfinie (le politique reprend le pouvoir sur le financier). On
ne pourrait pas, par exemple, fabriquer des objets qui dans leur production, usage et
recyclage soit "trop" dommageable pour l'environnement (reste à définir la
limite du "trop"). On ne pourra pas non plus marketer un produit pour une cible
d'un âge inférieur à : ?. J'espère même d'ailleurs que l'homo-economicus marketing
disparaîtra pour redonner place à l'homo-sapiens.
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