71.09. L'économie sociétale interrégional.

 {Règles et fonctionnement en construction}

 

71.11. L'économie Sel intercontinental.

 {Règles et fonctionnement en construction}

 

71.13. La police pour les conflits interpersonnel.

{Règles et fonctionnement en construction}

 

71.15. L'armée pour les conflits interrégional et interethniques.

{Règles et fonctionnement en construction}

 

71.17. Fabrication des armes.

La fabrication sera complètement sous contrôle de l'assemblée des députés.

 

71.19. Transport des personnes.

Premièrement, avons-nous besoin de nous déplacer autant ? Ne pourrait-on pas, en réfléchissant un peu, limiter nos déplacements quotidiens ? De plus, ne pourrait-on pas imaginer d'améliorer les transports en communs et de les rendre gratuits, l'intérêt pour l'automobile en ville deviendrait donc marginal -- les rues redeviendraient des lieux de rencontres où les piétons, les cyclistes et autres patineurs pourraient évoluer et inhaler moins de gaz d'échappement. Les nouveaux bus au gaz circuleraient mieux et seraient plus nombreux.

Les avantages d'un libre accès aux transports collectifs en île de France sont connus et notoires :

-- diminution de la circulation et de la pollution automobile.

Il va de soi qu'une amélioration et une gratuité totale des transports publics sur tout le territoire de l'Ile de France ne peuvent que contribuer pour une grande part à la diminution du trafic des véhicules privés et donc -- particulièrement pour Paris intra-muros -- à une amélioration de la qualité de l'air et de la vie.

-- diminution de la ghettoïsation des banlieues, de la suspicion et donc de la violence.

En effet la chasse aux fraudeurs s'intensifie, les contrôleurs souvent assistés de la police verbalisent de plus en plus d'usagers ce qui entraîne parfois des confrontations physiques et donc une augmentation de la tension sociale. On assiste donc à une escalade de la répression et à une criminalisation des pauvres. Les jeunes privés de tous revenus sont évidemment les premiers frappés. Un procureur de la République a même annoncé qu'il enverrait les contrevenants en prison -- 5 jours par amendes de moins de 3000 F. -- et que ces derniers resteraient redevables de leur dette à la sortie ! Bref, les nantis de notre société -- qui roulent en Safrane et qui sont propriétaire de belles demeures -- s'autorisent à envoyer les exclus en prison. Cela devient ubuesque ! Nous n'en sommes pas encore à payer la balle de revolver qui servira à exécuter le contrevenant -- en Chine : la famille est redevable du prix de la balle de revolver qui a servi à l'exécution d'un malfaiteur -- mais, s'il vous plaît, ne nous en approchons pas trop rapidement ! Comme toujours, l'accroissement de la répression ne réglera rien, mais au contraire débouchera sur toujours plus de violence. En fait, les jeunes chômeurs et précaires sont assignés à résidence dans leurs ghettos et on préfère qu'ils se détruisent lentement dans leurs banlieues grâce à la drogue plutôt que de les voir dans les beaux quartiers de Paris.

--convivialité et valorisation du personnel de la RATP.

 

La question que l'on doit se poser c'est pourquoi les autorités politiques ne veulent pas laisser un libre accès aux transports en commun en Ile de France ?

La réponse des autorités évoque un manque de moyens financiers. Cet argument ne tient évidemment pas la route. D'une part parce que si l'on gaspillait un peu moins d'argent dans toutes sortes de projets futiles et absurdes -- autoroutes, Super Phénix, porte-avions nucléaires, usine d'incinération inutile, haut salaires des technocrates (ceux-là ! Tu leur donne le désert, dans cinq ans il faudra que tu aille chercher du sable ailleurs ! M. Coluche) etc. -- il en resterait amplement pour financer des transports en commun en libre accès sur tout le territoire national.

D'autre part parce que le problème financier est secondaire aux décisions politiques dans le sens que le symbole d'énergie humaine cristallisé -- l'argent ou capital -- a été inventé pour faciliter les échanges. L'argent représente la confiance dans l'échange entre les êtres humains et cette confiance est garantie par l'État démocratiquement élu. L'argent -- bien évidemment -- n'existe pas en soi, c'est un moyen conventionnel que nous avons développé et perfectionné afin de faciliter l'échange et il ne doit être utilisé que s'il contribue au bien-être des hommes.

De toute façon dans une logique purement commerciale de la RATP -- ce qui est un non-sens pour un service public -- et dans le cas où la gratuité ne serait accordée qu'aux seuls chômeurs et autres précaires, le coût serait négligeable pour la RATP. Le manque à gagner, seul argument de fait, reste donc à prouver. En fait la vraie raison qui empêche l'État d'accorder la gratuité des transports publics est bien plus fondamentale. C'est la logique même de notre paradigme économique -- la pensée unique, la loi du marché etc. -- et de l'ordre social actuel qu'il faudrait remettre en cause. Et ça, pour la "gôche plurielle" ou pour la "droite éclatée", c'est inacceptable car ils défendent les uns comme les autres une logique économique et sociale périmée : l'économie politique ou pensée unique et son dogme fondateur le matérialisme scientiste.

Un des effets secondaires de cette logique de marché est "la croissance" si importante à M. Strauss Kahn. Et je suis étonné -- après la "Balladurette" et la "Juppette" -- que la gauche plurielle ne nous aient pas encore sorti la "Jospinette". L'industrie automobile est, depuis la seconde guerre mondiale, un des piliers de "la croissance". Et, enfermé que nous sommes dans notre paradigme, il est irrationnel de prendre des mesures qui pourrait contribuer à diminuer le trafic des véhicules individuels.

 

71.21. Réinventer la ville.

Nouvelle répartition des zones d'habitation, des espaces collectifs, des espaces verts. Agriculture biologique à proximité des centres urbains.

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