MARC  JUTIER est né le 11 août 1962 à Levallois-Perret (Hauts de Seine).

Expériences professionnelles :

-- E.G.T. (Courbevoie) : Commercial Grands Comptes. Négociations avec acheteurs professionnels

-- Tallgrass Technologie France (Neuilly) : Ingénieur Commercial. Produit : streamer et disque dur

-- Gérant d'un magasin de micro-ordinateurs de la compagnie A.C.G.L. Inc. (Montréal)

-- Stage technique chez DEC (Canada)

Autre expérience :

-- Création d'un jeu (dépôt de modèle -- droit d'auteur), fabrication du prototype (Montréal), montage financier et recherche de fabricants et de distributeurs, participation à des salons professionnels (Montréal, Nüremberg), plan marketing (Milan).

Formation : Ingénieur de l'Ecole Polytechnique de Montréal (promotion 1986)

Sports : natation, plongée sous-marine, trekking, karaté.

Lectures : philosophie occidentale et orientale, écologie, physique, histoire et économie

Quelques photos du candidat

Si vous voulez en savoir un peu plus sur ma vie : .. je devins donc étudiant à l'Ecole Polytechnique de Montréal [...] À vingt-trois ans en dernière année, le cours de marketing m'ouvrait les yeux sur la dure réalité du " marché " et de sa seule mine inépuisable " la bêtise humaine ". Les cours de gestion, de macro-économie etc. me firent comprendre que le capitalisme était une imposture. Il n'y avait donc, finalement, que la recherche du profit qui comptait ici bas ! Un de mes profs répétait souvent : " le nerf de la guerre c'est l'argent ! ". Cette année là, après avoir découvert que la société ou plutôt la civilisation dans laquelle je me trouvais ne correspondait définitivement pas à ma vision du monde, j'eus la chance de faire une rencontre. Pour une fois, je rencontrais – lors d'une conférence -- un être qui ne parlait pas uniquement de connaissances mais aussi de valeurs. Il parlait plus à mon cœur qu'à ma tête, il n'essayait pas de me vendre quelque chose et de toute façon je ne le comprenais pas directement car il parlait en tibétain. Cette rencontre changea bien évidemment ma vie. En 87, j'eus l'occasion d'aller au Tibet. De 86 à 90, je travaillai à Montréal puis à Paris comme ingénieur commercial en informatique. Depuis, je voyage en Asie (Népal, Tibet, Inde, Indonésie, Thaïlande, Birmanie), je prends des photos, je médite, je lis, j'écris et je tente de survivre. J'ai très peu de besoins, je n'achète pratiquement rien (aucun produit marketing), je fais mes courses dans un supermarché bio, je suis végétarien à 95%, je n'en suis pas plus malheureux et surtout en bien meilleure santé. [...]De toute façon, le commercial est l'expression même de la part maudite, c'est le fantassin de la guerre économique, c'est aussi le maillon essentiel du capitalisme. Bon, ils ont vite compris, mes chefs (j'ai du mal à jouer la comédie plus de quelques mois) que je n'avais pas l'intention de devenir caporal ni même caporal chef. Bref, mi-avril 90, je me retrouvai au chômage et... pas mécontent. C'était le printemps, mon compte en banque était bien garni et j'allais toucher un confortable chômage. J'avais donc tout le temps devant moi pour faire ce que j'avais vraiment envie. Le 22 avril 90, première du jour de la Terre à Paris, il y avait foule du Trocadéro à l'école militaire, des stands partout. On croyait presque qu'avec tous les gens de bonne volonté qui étaient là, l'avènement d'une terre nouvelle n'était pas loin. Je rencontrai deux personnes qui m'invitèrent à les suivre pour aller voir le Dalaï-lama à Bruxelles [...] de retour à Paris, réunion générale [...] On devait être 20 à 25 personnes et on a fondé France Tibet.

Extrait de "Carnet de route d'un jeune iconoclaste --Terra 1999 -- Le 21e siècle sera... ce que nous en ferons" (Ed. du Fraysse) ou du site Web : www.jutier.net

Pourquoi m'accorderiez-vous votre confiance ? Le poste de président du MEI n'est pas un travail à mi-temps mais plutôt à temps double ! Et, je compte bien m'y employer au moins à plein temps. Afin d'être efficace -- c'est malheureusement la réalité de la France d'aujourd'hui au niveau politique tout au moins -- il est préférable d'être présent à Paris. Pourquoi Antoine serait mieux comme vice-président ? J'ai eu en ligne une journaliste de Libération, lorsque j'ai prononcé "MEI", elle a répliqué : ah oui ! Le machin de Waechter. Voilà ! Tout le problème est là ! Le MEI doit devenir le Mouvement Ecologiste Indépendant, si Antoine redevient président, le MEI restera son "machin" auprès des journalistes et du grand public. Avec Antoine comme vice-président-porte-parole nous garderons tout le bénéfice de son image emblématique d'intégrité, de sincérité et de militant infatigable et déterminé et le MEI pourra donner une image de direction collégiale -- 6 ou 8 personnes (5 ou 7 Vice-présidents-porte-parole et 1 Président-porte-parole) -- qui seraient sur un pied d'égalité.

(Ce texte a été envoyé aux 950 adhérents du Mouvement Ecologiste Indépendant en octobre 1999)

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